Visita al Hotel Restaurante le Bellevue

Nicolas Donot acquière l'hôtel Bellevue en 2016. Il est alors déjà propriétaire de l'hôtel Saint James de Trouville-sur-Mer, adresse british et cosy qui a tellement de charme qu'elle le fait basculer dans l'hôtellerie. On est en 2009. Il est alors courtier en actions américaines, résident secondaire à Trouville. Il devient hôtelier et s'installe définitivement sur la côte fleurie.
Rien ne le prédestinait à cette carrière si ce n'est une très grande envie de rupture professionnelle, un attachement presque viscéral au Saint James et la conviction que "quand on sait recevoir chez soi, on sait recevoir ailleurs". 

Les deux adresses ont pour point commun d'être des demeures anciennes qui tiennent plus de la maison de famille que de l'hôtel. Chacun a son histoire ou ses histoires que l'on raconte au coin du feu. Ce sont aussi tous les deux des hôtels à taille humaine où la devise est simple : "tout est possible, il suffit de demander".
"La belle vue sur la mer est essentielle mais ne suffit pas. L'ambiance compte beaucoup plus. On s’occupe des gens et on essaie de devancer leurs envies. On essaie de savoir ce qui peut leur faire plaisir avant qu’ils arrivent". Cet état d'esprit fait aujourd'hui le succès du Bellevue, où l'on a envie de s'attarder plus longtemps et de revenir vite. 

Lorsque Nicolas Donot l'achète en 2016, Le Bellevue est  constitué de la maison d'origine et des annexes construites dans les années 90. Il nécessite d'être rénové et souffre de trop peu d'investissements. Vingt huit chambres face à la mer le composent dont six suites et dix chambres supérieures. En quatre années, les deux tiers d'entre elles ont été refaites : confort, simplicité de la décoration, mobilier clair, touches de couleur ou de design invitent au calme. Tous les lits ont été replacés face aux fenêtres pour un réveil vue sur l'horizon.
Depuis, la rénovation se poursuit. Bientôt le mobilier du salon, l'escalier magistral, digne d'un musée, seront revus. 
Les clients du Bellevue sont pour beaucoup des habitués qui le fréquentent de une à trois fois par an. La jolie gamme de produits dérivés atteste de leur attachement au lieu et de leur envie d'en emmener un petit bout lorsqu'ils repartent.

Le lieu est très facile d'accès. Son restaurant sous la véranda face à la mer,  et son menu qui change chaque jour est un atout pour ceux qui ne veulent plus bouger une fois les valises posées.
Ici, tout est fait maison, de l'entrée à la pâtisserie. Le restaurant porte le label "Maître restaurateur" qui distingue la cuisine maison, l'utilisation de produits bruts et de saison majoritairement frais, la qualité du service et de l'accueil, la qualité de la vaisselle, l'hygiène... Pas moins de trente critères au total qui évitent de s'interroger sur le contenu de son assiette. Les assiettes sont gourmandes. Les prix plus accessibles les lundis et vendredis avec une formule à 20€.

Le Chef fabrique son pain et privilégie la production locale : le domaine des Roches Noires et la Ferme de  Villerville sont ses partenaires privilégiés dans cette démarche. Il cite aussi les Huîtres de la Calvadosienne, entreprise conchylicole de la Côte de Nacre où sont employeés des personnes en situation de handicap. Un poulailler et un jardin d'herbes aromatiques devraient bientôt voir le jour.

L'autre atout du Bellevue, c'est Villerville, village de charme lui aussi, grimpé sur la falaise des Roches Noires. Ses petites rues convergent vers la mer et la digue qui la longe. De nombreux artistes ont de tout temps trouvé dans ce village de pêcheur un havre de paix. La dynamique artistique menée par les habitants et la Ville se prolonge dans les salons de l'hôtel à l'occasion du Festival à Villerville. Nicolas Donot aimerait inviter céramistes et artisans à s'inspirer et produire chez lui.

> Si vous n'y séjournez pas, passez prendre un thé dans le jardin en été ou dîner face au coucher de soleil. L'heure est magique.
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